Après des fêtes de fin d’année mouvementées et conviviales, il est tout à fait normal d’aborder la nouvelle année en souhaitant repenser ses habitudes de consommation d’alcool. Le « Dry January » est un engagement symbolique en faveur de la santé, qui met en lumière les dangers de la consommation excessive d’alcool. Même si nous n’aimons pas l’admettre, il est de notoriété publique que boire avec modération, ou pas du tout, est propice à une vie plus saine. L’Organisation Mondiale de la Santé avertit qu’aucun niveau de consommation d’alcool n’est considéré comme sûr pour la santé.
Mais quelle est l’efficacité de cette abstinence d’un mois ? Le dry january fera-t-il vraiment une différence pour notre santé ? Voici ce que disent les experts.
Réaction immédiate du corps à l’abstinence
Le dry january s’accompagne souvent de nombreux symptômes de sevrage, dont l’intensité dépend des habitudes de consommation de chacun. Il y a un réel potentiel d’amélioration de la santé mentale durant cette phase, en particulier pour les personnes souffrant d’anxiété ou de dépression. Cette phase est souvent associée à une cognition accrue, à une meilleure concentration et à un plus grand sentiment de clarté.
L’alcool est un activateur qui vous réveille ou vous fait rêver davantage, ce qui nuit à la qualité du sommeil. En outre, l’alcool augmente le risque d’apnée du sommeil et de ronflement excessif. Toutefois, même en s’abstenant de boire de l’alcool pendant un mois, vous bénéficiez d’un sommeil plus réparateur, ce qui réduit ces perturbations.
Des bénéfices qui perdurent au-delà du mois d’abstinence
Bien que le rétablissement total des fonctions physiques puisse prendre plus de temps, en particulier pour les grands buveurs, une pause d’un mois apporte des avantages significatifs. Une étude du British Medical Journal fait état d’une « amélioration de la résistance à l’insuline, d’une baisse de la tension artérielle et d’une réduction du risque de cancer » chez les buveurs fréquents qui s’abstiennent de boire pendant un mois seulement.
Stratégies de réussite
La transition vers le dry january peut être différente selon qu’il s’agit de buveurs légers ou modérés ou de buveurs plus importants ou de personnes souffrant d’une dépendance à l’alcool. Pour cette dernière catégorie, une réduction progressive de la consommation est recommandée afin d’atténuer les symptômes de sevrage sévères et de faciliter la transition.
Il est nécessaire d’utiliser cette phase de réflexion pour revoir sa relation avec l’alcool, aborder les problèmes sous-jacents et cultiver une attitude plus saine vis-à-vis de la consommation.
Principales recommandations
- Évitez la substitution : Essayez de ne pas remplacer l’alcool par d’autres substances telles que le cannabis. Cela ne ferait que renforcer le schéma de l’adaptation chimique, au lieu de construire des habitudes plus saines.
- L’union fait la force : La formation d’un réseau de soutien en invitant des amis et des proches à se joindre à vous dans votre aventure du mois de janvier sec offre un meilleur environnement pour la réussite.
- Consignez vos progrès : Tenez un journal pour suivre vos changements d’humeur, vos déclencheurs et vos améliorations. Cela peut vous aider à dégager des tendances et à célébrer vos progrès personnels.
- Cherchez du soutien : Si vous rencontrez de graves difficultés pendant votre arrêt de l’alcool, il n’y a rien de mal à demander des conseils ou de l’aide à un professionnel.
Si vous souhaitez améliorer votre santé à court terme et modifier votre mode de vie à long terme, le dry january est fait pour vous. Plus qu’un simple mois sans alcool, c’est une opportunité de développement personnel, de bien-être holistique et de rééquilibrage de votre relation avec le bien-être.